LE TRAIT FONDATEUR
dessiner, peindre... en toute liberté...
Françoise Cauvin n’a pratiquement jamais exposé son travail. Selon les dires de ses proches, elle fut très sensible aux difficultés que son oncle Claude Monet a pu rencontrer avant la reconnaissance mondiale de son talent. On oublie que la condition d’artiste au début du XXe siècle n’était pas simple à vivre, que le marché de l’art n’était pas encore pourvoyeur de ressources et que la protection du statut d’artiste était inexistante. Quelque soit son talent, à moins de travailler dans l’art décoratif, être artiste consistait à choisir une vie marginale et incertaine.
Qui plus est, Françoise porte évidement sur ses frêles épaules la renommée de ces personnalités majeures du passé : la réussite industrielle et l’œil avisé de Léon Monet pour la création artistique, la magnificence de l’œuvre de Claude Monet.
Françoise réserve donc son talent à l’expression libre de son paysage intérieur sans aucune ambition de rejoindre un quelconque milieu ou tendance artistique, ni même le besoin de « parler au monde ». Pour autant, le fond s’élève à plus de 4000 œuvres, elle expérimente diverses techniques et dessine un véritable univers pictural reconnaissable.
A l’égal de Claude Monet à ses débuts, Françoise se servira facilement de son trait de crayon pour souligner avec humour les travers de son entourage ou de situations.
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