Francoise CauvinFrancoise Cauvin

 
 

L'ENFANCE
La côte normande comme port d’attache...

Petite fille de Léon Monet, Françoise Cauvin-Monet, vient au monde le 9 septembre 1926, dans une de ces familles, que l’on dirait « bourgeoises du XIXe » mais dont la fortune n’est pas tant le fait d’un nom, d’un rang ou d’un héritage, mais bien de cette révolution industrielle qui ouvre des perspectives à ceux qui savent saisir les opportunités créées par les bouleversements technologiques et scientifiques de l’époque. Lorsque les deux jeunes garçons de la famille Monet arrivent chez leur tante en Normandie, - pendant que Claude s’ennuie sur les bancs de l’école et rêve de la vie d’artiste - Léon, le frère ainé, sera commis d’épicerie avant de s’intéresser à la chimie puis d’intégrer comme représentant de commerce, une société de l’industrie chimique suisse se développant sur le marché des teintures, des pigments et du textile.
La « couleur » entre alors dans la famille Monet !

Françoise Cauvin-Monet


Léon Monet, grand-père de Françoise, fait donc partie de ces premiers entrepreneurs qui surfent sur la vague de l’industrialisation et qui ont l’intelligence, le talent, l’idée, de développer ces industries florissantes, mettant assez rapidement leur famille à l’abri du besoin tout en obtenant la reconnaissance de leur pairs. Famille de province mais d’une province très à la mode, antichambre d’un Paris qui n’est pas à l’époque aussi prisé qu’aujourd’hui. Léon et Claude Monet sont donc nés parisiens mais s’établissent rapidement et durablement dans cette région normande, du Havre à Rouen, et plus particulièrement Maromme pour Léon Monet et sa famille, qui fera de sa grande maison, le berceau de plusieurs générations.


Louise Monet, la mère de Françoise est ainsi la nièce de Claude Monet : l’art et la peinture sont donc au coeur même de la famille, intrinsèquement liés. D’un côté Léon collectionneur, soutien et ami d’artistes de la région, de l’autre ce Claude Monet qui deviendra le géant que l’on connait et fera basculer l’art français dans une nouvelle ère : celle de l’art moderne qui marquera la rupture en tout point avec l’art académique connu jusqu’alors.


Françoise Cauvin-Monet
Léon & Claude Monet

 


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 Pascale Cauvin

L'enfance en Normandie,
une reproduction par Françoise Cauvin-Monet
de la "Camille et l'enfant" de son grand-oncle
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« Devant vous un arbre, une maison, un champ ou quoi que ce soit. Pensez seulement à ceci: voici un petit carré de bleu, de rose, un ovale vert, une raie jaune et peignez exactement comme ils vous apparaissent. »
Claude Monet

« Quand j’aurais dit que Claude Monet naquit à Paris, rue Laffite, c’est à dire dans le quartier des marchands de tableaux – signe éventuel d’une prédestination, je n’aurais pas beaucoup avancé nos affaires. Mais si j’ajoute qu’il passa toute sa jeunesse au Havre, et là, s’éprit des brassements de lumière que l’océan tumultueux des côtes reçoit de l’espace infini, peut-être s’expliquera-t-on cette familiarité de l’oeil avec les gymnastiques lumineuses d’une atmosphère affolée qui jette toutes les nuances de tous les tons au gaspillage des vagues et des vents. »
Georges Clémenceau

Françoise Cauvin-Monet
L'actualité de Françoise Cauvin...

« C'est le plus souvent au coeur de la famille que se trouvent les premiers soutiens. Que serait Vincent van Gogh sans son frère Théo ou Gustave Caillebotte sans Martial ? »
Géraldine Lefebvre
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Commissaire de l'exposition "Léon Monet" à Paris.