L'EMOTION chez FRANÇOISE CAUVIN-MONET...
« Essence et existence, imaginaire et réel, visible et invisible, la peinture brouille toutes nos catégories en déployant son univers onirique d'essences charnelles, de ressemblances efficaces, de significations muettes. »
Maurice Merleau-Ponty
Françoise Cauvin ne se livre pas, ou du moins, elle n'expose pas directement au regard ce qui la touche. La douleur quand elle existe, est tournée en dérision, ou devient combat, traitée alors avec une certaine violence ou dureté. Les fleurs deviennent les Fleurs du Mal, la mère aimante n'est qu'oppression, le couple fusionnel déterre la hache de guerre, l'animal écartelé en devient drôle... Les couleurs s'obscurcissent, le noir fait son entrée fracassante... Mais parfois, un paysage obtient la faveur de laisser poindre la mélancolie, un portrait simplement esquissé nous touchera par sa fragilité...
< Page Précédente
Page Suivante > |