Francoise CauvinFrancoise Cauvin

 
 

UNE ODE A LA VIE, dessiner sans cesse, partout, à chaque instant...

Les dessins de Françoise Cauvin, peuvent à la fois être caricatures, autant qu’académiques qu’ils soient portraits ou paysages, mais également totalement imaginaires et stylisés. On retrouve parfois l’influence de ce génie du trait libre et évocateur qu’était Jean Cocteau, à qui elle emprunte également sa technique : Françoise utilise l’aquarelle noire, parfois l’encre de Chine ou le graphite rehaussé au pastel gras, de gouache ou de blanc. Ses dessins sont souvent contrecollés sur papier. Elle pratique aussi le collage de papiers ou d’imprimés.

Françoise possède une réelle aptitude au dessin et croque sur le vif les personnes de son entourage, les passants, les artistes du cirque ou les animaux qui l’entourent. Son regard est vif, son trait pertinent, sa dextérité saisit le détail qui de suite donne le ton.
Le trait de crayon est sous-jacent à toute son œuvre. Toujours présent ici ou là, visible ou invisible, trame ou décorum.


Jean Cocteau (1889 – 1963) – Encre, mine de plomb, fusain

Françoise Cauvin-Monet
Dessins par Françoise Cauvin-Monet

 

Françoise Cauvin-Monet peint principalement en intérieur. Elle ne suivra pas l’exemple de son grand-oncle qui ne vivra que pour traduire sur toile la mère Nature, ses multiples pinceaux plongés dans l’huile, l’infinie colorimétrie des pigments et l'odeur de la térébenthine. Françoise, elle, opte pour une création plus immédiate. Acrylique sur papier, toile, carton... crayons, feutres, collages, papiers de soie...
Saisir l’instant, une expression, une spontanéité.

Plusieurs thèmes sont récurrents et traduisent son quotidien de femme du vingtième siècle. Son couple et l’être aimé, sa fille chérie, les animaux qui la touchent, le cirque qui - l’espace d’un instant - lui rend son âme d’enfant. De nombreux portraits ou autoportraits de femmes mises en scène : la cantatrice, la danseuse, l’élégante, la mère, la femme enceinte…

Plus rares sont les œuvres totalement abstraites, juste une série de totems ou l’esprit d’un vitrail, beaucoups sont un clin d’oeil humoristique à la réalité... les bêtes sont si humaines, l’humain si animal...

 


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« Ce dessin m’a pris cinq minutes, mais j’ai mis soixante ans pour y arriver ».
Pierre-Auguste Renoir.

Françoise Cauvin-Monet
Dessin
par Françoise Cauvin-Monet

« Le dessin ne renvoie pas à un sujet constitué qui s’exprimerait ouvertement en lui et le conduirait vers un point de réalisation préalablement assigné.
Dans les sinuosités improvisées et imprévisibles du geste, le dessin ignore sa propre direction : il n’anticipe rien, il ne se projette pas en avant, mais fait remonter à la surface des phénomènes visuels latents dans un croisement complexe d’automatismes et de rencontres hasardeuses."
Philippe Alain Michaux

Françoise Cauvin Monet
Dessin et Collages
par Françoise Cauvin-Monet

« Dans l’enseignement du dessin, qui devrait avoir pour but l’éducation de la vision, une grande place devrait être réservée à des promenades dans la rue, les usines, ateliers, paysages, enfin au spectacle de la vie »
Eugène Carrière

Françoise Cauvin-Monet
Dessin par Françoise Cauvin-Monet