Francoise CauvinFrancoise Cauvin

 
 

LE TRAIT FONDATEUR
dessiner, peindre... en toute liberté...

Françoise Cauvin n’a pratiquement jamais exposé son travail. Selon les dires de ses proches, elle fut très sensible aux difficultés que son oncle Claude Monet a pu rencontrer avant la reconnaissance mondiale de son talent. On oublie que la condition d’artiste au début du XXe siècle n’était pas simple à vivre, que le marché de l’art n’était pas encore pourvoyeur de ressources et que la protection du statut d’artiste était inexistante. Quelque soit son talent, à moins de travailler dans l’art décoratif, être artiste consistait à choisir une vie marginale et incertaine.

Qui plus est, Françoise porte évidement sur ses frêles épaules la renommée de ces personnalités majeures du passé : la réussite industrielle et l’œil avisé de Léon Monet pour la création artistique, la magnificence de l’œuvre de Claude Monet. Françoise réserve donc son talent à l’expression libre de son paysage intérieur sans aucune ambition de rejoindre un quelconque milieu ou tendance artistique, ni même le besoin de « parler au monde ». Pour autant, le fond s’élève à plus de 4000 œuvres, elle expérimente diverses techniques et dessine un véritable univers pictural reconnaissable.

A l’égal de Claude Monet à ses débuts, Françoise se servira facilement de son trait de crayon pour souligner avec humour les travers de son entourage ou de situations.

Françoise Cauvin-Monet

 

Françoise Cauvin-Monet
Claude Monet (1840-1926) - Caricatures

 


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Françoise Cauvin
Dessin
par Françoise Cauvin-Monet

 

Critiques infligées à Claude Monet à ses débuts :
« Le papier peint à l'état embryonnaire est encore plus fait que cette marine-là ! » ou encore « L'impression de lever de soleil est traitée par la main enfantine d'un écolier qui étale pour la première fois des couleurs sur une surface quelconque ».
Et puis Octave Mirbeau écrira :
« Aujourd’hui M.Claude Monet a vaincu la haine, il a forcé l’outrage à se taire [...] Des amateurs qui riaient autrefois s’honorent de posséder des tableaux de lui ; des peintres, les plus acharnés à se moquer jadis, s’acharnent à l’imiter. Grâce à lui, nous découvrons « l’insaisissable », nous pénétrons jusqu’à l’essence des choses, nous apprenons enfin à « voir ». »

 

Françoise Cauvin_Monet
Paysage au crayon
par Françoise Cauvin-Monet

« Evidemment on ne sait jamais ce qu’on va dessiner… mais quand on commence à le faire, naît une histoire, une idée… et ça y est. Ensuite l’histoire grandit, comme au théâtre, comme dans la vie… et le dessin se transforme en d’autres dessins, en un véritable roman. C’est très distrayant, crois-moi. Moi au moins, je m’amuse énormément, en inventant des choses et je passe des heures entières, pendant que je dessine, à voir, à penser à ce que font mes personnages. Dans le fond, c’est une manière d’écrire les histoires »
Pablo Picasso

Françoise_Cauvain_Monet
Portrait par Françoise Cauvin-Monet

« Mon dessin au trait est la traduction directe et la plus pure de mon émotion.
Henri Matisse